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Gyrolite

Série Minéraux XXV, Gyrolite

2017, Galerie Eric Dupont, Paris, France

© Mari Minato 2017 | Image : Courtesy Galerie Eric Dupont | Photos : Jean-François Rogeboz
Gyrolite

Série Minéraux XXV, Gyrolite

2017, Galerie Eric Dupont, Paris, France

© Mari Minato 2017 | Image : Courtesy Galerie Eric Dupont | Photos : Jean-François Rogeboz
Gyrolite

Série Minéraux XXV, Gyrolite

2017, Galerie Eric Dupont, Paris, France

© Mari Minato 2017 | Image : Courtesy Galerie Eric Dupont | Photos : Jean-François Rogeboz
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Série Minéraux XXV, Gyrolite

2017, Galerie Eric Dupont, Paris, France

© Mari Minato 2017 | Image : Courtesy Galerie Eric Dupont | Photos : Jean-François Rogeboz
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Série Minéraux XXV, Gyrolite

2017, Galerie Eric Dupont, Paris, France

© Mari Minato 2017 | Image : Courtesy Galerie Eric Dupont | Photos : Jean-François Rogeboz
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Série Minéraux XXV, Gyrolite

2017, Galerie Eric Dupont, Paris, France

© Mari Minato 2017 | Image : Courtesy Galerie Eric Dupont | Photos : Jean-François Rogeboz
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Série Minéraux XXV, Gyrolite

2017, Galerie Eric Dupont, Paris, France

© Mari Minato 2017 | Image : Courtesy Galerie Eric Dupont | Photos : Jean-François Rogeboz

Série Minéraux XXV, Gyrolite

Installation à l'occasion de l'exposition personnelle « Notes, entre deux fleuves » à la Galerie Eric Dupont

Pigments, liant acrylique et aluminium sur murs, poutre, plafond, structure de verrière et poteau, dimensions variables, 2017

(...)
Face aux traînées de couleurs dont Mari Minato parsème l’espace construit, on pense à ces taches de lumière aux bords plus ou moins nets que forme le soleil entrant dans une pièce (Edward Hopper, Soleil dans une pièce vide, 1963, collection particulière) ou perçant à travers des feuillages (Maurice Denis, Taches de soleil sur la terrasse, 1890, Musée d’Orsay), on pense aux taches colorées et d’intensité variable que les vitraux tamisent sur les pierres des églises, on pense encore à des caustiques, ces tracés mouvants produits sous certaines conditions par la réflexion et la concentration de rayons lumineux. Or étymologiquement, caustique renvoie à la brûlure, ce qui n’est pas sans rapport avec la façon dont les dépôts de Mari Minato semblent parfois ronger les plans, y ouvrir comme des saignées de couleur. En tous les cas, ces animations de la surface renvoient à divers types de projections, fascinantes parce que souvent perçues en l’absence d’une source visible ; la parenté frappe d’autant plus à présent que l’artiste utilise, outre la peinture, des bandes d’aluminium à la surface desquelles se déforment et s’agitent mouvements environnants et effets de lumière. Dès lors qu’il s’agit de décrire et de nommer ces surgissements de formes, mouvantes et éphémères, d’autres analogies s’imposent, cette fois avec des phénomènes atmosphériques, voire cosmiques : souffles de vent gonflant ou soulevant différents matériaux, nuages, bandes de brume, voiles d’aurores boréales, traînes d’étoiles filantes, queues ou chevelures de comètes. Ainsi, aux lieux et places qu’occupent habituellement des éléments de signalétique ou de décoration intérieure, se forment comme des précipités – du monde extérieur dans les intérieurs, de l’énergie libre dans les constructions rigides.
(...)

extrait du texte de Guitemie Maldonado pour le catalogue de l'exposition, ed. Galerie Eric Dupont, avec le soutien du Cnap, 2017
© Mari Minato 2017